-----------------------AVIS DE RECHERCHE-----------------------
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« Bonjour à tous,
Ma 26e semaine a été courte. Et pour cause : Primprey et moi avons prolongé notre week-end prey vêngois (lire ici) jusqu’à mercredi matin, avant de regagner notre bureau de Kompong Cham et ses trucs à faire.
En rentrant de Prey Vêng, dans les plantations d'hévéas.
Jeudi, un certain Matthieu (mon prédécesseur d’il y a deux ans), débarque à Kompong Cham pour une escale de trois jours avant de partir plus au nord coordonner un projet de l’association Coup de pouce humanitaire. Il sera rejoint samedi par une bande de joyeux lurons français, venus de Paris, de Londres et d’ailleurs, pour prêter main forte à l’opération : en tout, quatorze jeunes actifs, soucieux de faire de leurs vacances quelque chose d’utile.
Samedi matin, Dimitri et Phoeung débarquent de Prey Vêng. Aujourd’hui, nous emmenons les gamins de Phum Thmey faire un tour en bateau sur le Mékong. Première chose à faire : aller au marché, acheter de quoi déjeuner : portions individuelles de riz au poulet, bananes, eaux, et gâteaux pour le dessert. Deuxième chose : aller à Phum Thmey en voiture chercher les quelques enfants prêts pour 10h (les autres sont en train de terminer leur dernier examen trimestriel, dont ils ne sortiront qu’à 11h : nous reviendrons les chercher tout à l’heure en bateau). Troisième chose : retrouver Poulih, le gars à qui nous avons demandé s’il pouvait nous mettre son bateau et son savoir-naviguer à disposition, et avec qui nous avons rendez-vous à 10h30 devant l’hôtel Angkor à Kompong Cham. Ça y est, c’est parti : direction Phum Thmey, à 10km en amont, avec en accompagnateurs le Père François, et deux séminaristes thaïlandais venus s’immerger à Kompong Cham pour trois semaines (Phoeung s’est désistée pour cause de réunion dans l’après-midi au sujet de la messe de demain – voir plus bas -).
Quarante minutes de remontée dans des paysages étourdissants, le moteur à plein régime, et nous voilà à Phum Thmey, où nous récupérons le reste de la troupe. C’est r’parti : quelques ronds dans l’eau, et nous débarquons sur la berge d’en face, ou plutôt sur les fonds sablonneux du Mékong émergés à cette époque de l’année. Après une baignade obligatoire (le Mékong étant trop bas, impossible d’accoster), nous pique-niquons, avant de jouer au relais et à l’épervier. Nous levons l’ancre vers 13h00, et nous promenons encore un peu sur les eaux calmes du fleuve, avant de regagner Kompong Cham vers 15h.
Depuis le bateau, le pont de Kompong Cham (le seul à enjamber le Mékong cambodgien).
Les berges du Mékong à la sortie de Kompong Cham.
« Proue ».
Un des deux séminaristes thaïlandais.
Embarquement à Phum Thmey.
Mes Spice girls.
« Jeffrey », l’« élément perturbateur » de mon cours d’Anglais (1) (ndlr: comme j'avais un peu de mal au début avec les prénoms cambodgiens, j’ai demandé à mes élèves de se choisir un prénom anglais).
« Elizabeth », l’« élément perturbateur » de mon cours d’Anglais (2).
Une partie de la bande.
Boat people.
Là, nous retrouvons bientôt les quatorze Français débarqués le matin même à Phnom Penh. Il y a dans la bande une de mes connaissances parisiennes qui poursuit ses études à Singapour. Je dîne à coté d’un niverno-berrichon, neveu de ma belle-soeur Marthe, et qui m’était jusque là inconnu. Pendant le dîner, une demoiselle se lève, et me lance un : "Tu as le bonjour de ta cousine Caroline". "Houlala on se calme s’il vous plait : je vous rappelle que nous sommes à Kompong Cham, et que je n’y connais personne."
Après le dîner, Dimitri et moi allons nous poser chez l’Anglais qui tient un pub en front de fleuve, et qui ferme bientôt boutique pour cause de seconde expatriation en Australie.
Dimanche matin : grand’messe. Mgr a revêtu ses habits de lumière pour la seconde étape du baptême des catéchumènes. Après le petit-déjeuner et un passage éclair au marché pour y acheter de quoi nous sustenter le soir (nous dînons chez Primprey), je vais à l’arrêt de bus chercher Philibert qui débarque de Phnom Penh en compagnie d’Odile, une collègue de Chine venue faire un tour au Cambodge. Après-midi plage sur l’île d’en face (lire ici) avec Primprey, Phoeung, Dimitri, Philibert et Odile. Les eaux du Mékong sont décidément exquises, et le soleil déclinant qui s’y reflète nous offre de nous y baigner dans un décor de carte postale. En fin d’après-midi, son dôme argenté nous faisant depuis l’autre rive l’effet d’un miroir aux alouettes, nous passons à la mosquée de Kompong Cham (rappel : « Kompong Cham » signifie « embarcadère des Chams », qui sont les musulmans d’ici), dont ces demoiselles s'en voient comme attendu interdire l’accès. Qu’à c'la n’tienne : "nous, les hommes", entrons. N’en déplaise à Primprey qui boude dans son coin (s’attendait-elle à ce qu’on lui ouvre grand les portes, bravant au passage une des règles de l’Islam ??) les fidèles barbes&djellabas nous y font bon accueil, au point de nous serrer la main. Le site est agréable, et l'atmosphère qui s'en dégage me rappelle Tintin et le Crabe aux pinces d’or; ce n’est pas pour me déplaire. J’y retournerai, ne serait-ce que pour l’expérience sociologique.
Après-midi plage :
Sur le départ, dans les jardins de l’évêché.
Baignade.
Moi.
Avec Phoeung (ndlr: ce n'est pas moi qui suis grand, c'est elle qui est petite).
Avec Philibert (ndlr: ce n'est pas moi qui suis petit, c'est lui qui est grand).
Le soleil déclinant (1).
Le soleil déclinant (2).
Sur l'autre rive, le dôme argenté de la mosquée.
Vers 18h, nous débarquons chez Primprey, qui habite à deux cent mètres à peine de l’évêché, et nous attelons à la cuisine. Au menu : barbecue de boeuf et de poulet, patates à la braise, salade de tomates, courgettes, piments, pastèques, glace, et vin rouge. On se croirait dans « la maison de campagne des parents, dans l’Yonne » (ndlr: toute ressemblance avec des faits réels serait purement fortuite).
Bref. Voilà une fois encore de quoi me (vous ?) rassurer sur mon sort : Kompong Cham est une ville où il fait bon vivre.
Voilà. C’est tout. Je m’arrête là. A la semaine prochaine, et n’oubliez pas d’explorer les méandres de mon blog !
Barbecue party :
Avec Dimitri, Philibert et Odile.
Phoeung aux cuisines.
La sauce pour la viande: fricassée d'oignons au poivre citronné.
Barbecue.
A table !
« Chez les parents, dans l’Yonne... »
Après le réconfort, l’effort.
Et naturellement : la pensée de la semaine : "Chaque génération, sans doute, se croit vouée à refaire le monde. La mienne sait pourtant qu’elle ne le refera pas. Mais sa tâche est peut-être plus grande. Elle consiste à empêcher que le monde se défasse." (Albert Camus, lors de la cérémonie de remise du Prix Nobel de Littérature en 1957. »
La photo transite de la semaine : la pochette de mon deuxième album...
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2 comments:
C'est toujours un plaisir de te lire et de regarder les photos! J'aurais un commentaire à faire sur une photo en particulier, à toi découvrir laquelle: "nan mais j'étais pas courant, tu caches bien ton "jeu"".
Gros bisouxxxx
De quoi s'agit-il ?
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